FICHE PRATIQUE
64
• LA CLASSE MATERNELLE • N° 287 • 03/2020
Activités autour de la photo numérique
>
L’APPAREIL PHOTO COMME
SOUTIEN EN MAÎTRISE DE LA LANGUE
Créer un imagier
Une des premières approches de la lecture
en maternelle est l’étude et l’élaboration d’un
imagier. Avec l’aide du numérique, il est possible
que les enfants prennent eux-mêmes les photos.
Pour faire l’imagier de la classe, par exemple, leur
demander de :
>
Chercher les objets souvent utilisés en classe
ou dans l’école.
>
Les photographier.
Les photos ainsi prises sont intégrées très
facilement dans une page de l’imagier.
L’utilisation de l’album écho
Philippe Boisseau a mis en évidence l’intérêt
pour le développement du langage de l’album
écho en maternelle.
Principe
Le principe est, après évaluation du niveau de
langage de chaque enfant, de faire un livre dans
lequel on met des photos de situations favorisant
l’emploi de certains mots
ou temps, de formulations
qui ne sont pas employées
spontanément.
But
Le but est de légender
les photos du livre en
retranscrivant ce que dit
l’enfant mais en améliorant
le niveau de langage. Par
la suite, il est demandé à
l’enfant de répéter ce qui
a été écrit jusqu’à ce que
ce soit bien acquis. Il est
important, dans ce dispositif,
de prendre des photos
parlantes pour les enfants
et donc des images de
> Dès la Moyenne Section, les enfants peuvent
saisir à l’ordinateur le nom de l’objet en dessous
(avec un modèle, évidemment).
situations de classe, en séance de sport, en sortie
scolaire, à l’accueil… Ne pas hésiter à multiplier
les prises de vues, ou à projeter, en grand format,
une image qui sera commentée en collectif via le
tableau numérique ou un vidéoprojecteur.
Le roman-photo
Sur le même principe, il est possible de faire
un roman-photo à partir cette fois de situations
imaginaires mises en scène en classe. Pour cela :
>
Inventer une histoire ou en choisir une lue
dans un album.
>
Créer des scènes qui illustrent cette histoire
(dessins, décors, personnages en pâte à
modeler…).
>
Prendre une photo pour chaque scène.
>
Sur ordinateur, ajouter dialogues,
onomatopées, effets (éclairs, étoiles…) ou
d’autres éléments qu’il était impossible de
prendre en photo réellement.
>
Pour finir, grâce à des logiciels dédiés, monter
les images pour qu’elles s’enchaînent avec de la
musique et un enfant qui raconte l’histoire à la
façon d’un dessin animé.
Cette production sera ensuite diffusée au tableau
numérique, au mur grâce à un vidéoprojecteur,
ou sur Internet.