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LA CLASSE MATERNELLE • N° 276 • 02/2019 •
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toutefois réussi à y intégrer des docu-
ments supplémentaires, comme des
poésies, parce qu’ils n’étaient pas comp-
tabilisés dans le temps de lecture global.
Liberté de création et esprit
collaboratif
Dès que nous avons su que nous étions
sélectionnés, l’équipe a réfléchi à la
bonne manière de s’organiser. Nous
avons commencéàdéfinir lesprojetsque
nous pourrions mettre en œuvre puis,
surtout, lamanière de les restituer dans
leweb-documentaire. Nous avons opté
pour une forme numérique du journal
de l’école qui existe depuis 10 ans.
Pour commencer, chaque classe s’est
rendue séparément à l’Ehpad afin
de récolter des informations auprès
des personnes âgées sur le passé du
quartier. Après cette première étape
commune, chacun a travaillé de son
côté ses propres projets. Nous nous
étions toutefois fixé des échéances
et nous nous réunissions de manière
formelle, lors de temps consacrés au
projet d’école, et informelle durant les
pauses méridiennes. C’était un moyen
de suivre l’évolution et le travail des uns
et des autres.
L’atelier Canopé nous a aussi accom-
pagnés tout au long du projet, un
médiateur suivait son évolution. Il
nous a également prêté des tablettes
et du matériel d’enregistrement. De
même, j’ai été en amont formée au
logiciel
Klynt
qui permet de réaliser des
web-documentaires. C’est une licence
payante, à laquelle nous avons eu accès
grâce à ce projet. Ce logiciel requiert
que les différents médias exploités,
fichiers images ou audio, soient enre-
gistrés dans des formats spécifiques.
Accompagner techniquement les
enseignants de l’équipe était l’une de
mes missions. J’ai présenté au début
les requis techniques à l’équipe, puis
j’ai répondu à leurs différentes
« Chaque classe
s’est rendue
à l’Ehpad afin
de récolter des
informations
auprès des
personnes âgées
sur le passé
du quartier. »
Des productions des élèves dont le souci du détail laisse transparaître leur investissement.