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LA CLASSE • N° 289 • 05/2018 •

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Ça se passe ailleurs

• Pour inciter ses étudiants à interagir en cours, un

enseignant de l’université duMichigan utilise depuis

plusieurs années un outil interactif fait maison : le

WTF button

.

D’un simple clic, les élèves peuvent

signaler en temps réel les passages du cours qui

leur paraissent obscurs.

Source :

L’étudiant

>

> tinyurl.com/ycv3s6gn

• Après la fusillade à Parkland, en Floride, Donald

Trump a suggéré, ni plus ni moins, d’armer certains

enseignants préalablement formés. Une proposition

explosive…

>

> tinyurl.com/ybpkpzwk

Stéréotypes sexistes :

comment les éradiquer

dès l’école

Bannir l’expression « l’heure des mamans »,

inclure les pères dans les sorties scolaires,

laisser tomber les couleurs stéréotypées,

former des équipes de sport mixtes… voilà

quelques-unes des 10 bonnes pratiques

suggérées par Carla Schiappa – la sœur de

Marlène – pour en finir avec les stéréotypes

entre garçons et filles à l’école.

Parce que, selon elle,

« chaque maître

et maîtresse au sein de son école peut

modifier sa façon de faire en adoptant

une attitude plus égalitaire, simplement

et gratuitement. »

À lire sur le site

Huffington Post

.

>

> tinyurl.com/yaea55te

Paris restera à 4 jours et demi

« Je pense que la réussite éducative passe par la semaine de 4 jours et

demi »

, a récemment déclaré Patrick Bloche, adjoint à l’Éducation de

Paris, faisant savoir que ce rythme sera

« maintenu »

dans la capitale.

« Les familles parisiennes se sont habituées à cette organisation de

vie »

, a-t-il estimé, c’est pourquoi la ville n’organisera pas de consul-

tation des parents d’élèves, comme l’avait demandé le SNUIPP-FSU.

Cette décision, qui est également celle de plusieurs grandes villes,

contraste avec les 80 à 85 % de communes qui, selon l’AMF, devraient

adopter la semaine de quatre jours à la rentrée prochaine.

© Fotolia

Sexistes, les contes ?

La Belle au bois dormant

est-elle un conte sexiste ? C’est en tout cas l’avis d’une

mère de famille anglaise qui s’est indignée de ce que le prince, à la fin de l’histoire,

l’embrasse dans son profond sommeil sans son consentement…

Dans

Le pouvoir des contes

(éd. Dunod), le psychologue Bernard Chouvier rappelle

que les contes proviennent de la tradition orale, qu’ils sont le reflet d’époques

passées, et que leur but était de prévenir, notamment les jeunes filles, des dangers

du monde. Chouvier note que

ces lectures ont un rôle important dans le déve-

loppement psychoaffectif de l’enfant car elles permettent d’aborder des thèmes

terrifiants (l’abandon, la maltraitance, la rivalité, l’angoisse…) en recourant à l’imaginaire et avec

des clés de solution à l’appui

. Ainsi, dans

Le petit chaperon rouge

, la peur d’être dévoré s’estompe

avec la capture et la mort du loup.

Finalement, il n’y a que les adultes pour prendre les contes au pied de la lettre !