L’intersyndicale avait appelé tous les Français à manifester et à faire grève contre la réforme des retraites mardi 6 juin. Les personnels de l’Éducation nationale se sont mobilisés pour rappeler leur désaccord avec la réforme.
Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à examiner la proposition de loi du groupe Liot (Liberté, Indépendance, Outre-mer et Territoires), l’intersyndicale ne lâche pas l’affaire.
Pour cette 14e journée de mobilisation, 4,6 % des professeurs du premier degré ont fait grève, selon le MEN. Un taux en légère hausse par rapport au 13 avril, qui comptait seulement 4 % d’enseignants du premier degré grévistes.
La participation globale était la plus faible depuis le début du mouvement, avec entre 281 000 manifestants pour le MEN et 900 000 pour la CGT. Il pourrait s’agir d’une des dernières dates contre la réforme des retraites, comme le soulignait le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger à Europe1 en parlant d’une « des dernières journées de mobilisation ».
Le Snuipp-FSU se félicite tout de même des résultats, jugeant dans un communiqué publié le 9 juin que « les manifestations du samedi, les blocages et les casserolades, en complément des journées de grève, sont devenus des moyens efficaces pour rendre visibles les revendications et exercer une pression collective ».
Le 13 juin prochain, l’intersyndicale Snes-FSU appelle à la grève des AESH, date à laquelle une réunion entre les leaders des syndicats pourrait avoir lieu pour décider de la suite des évènements.