Les élèves de primaire sont les « premières victimes du harcèlement » (e-Enfance)

Publié le 15 octobre 2024 par Loris
Les élèves de primaire sont les « premières victimes du harcèlement » (e-Enfance)

Le 9 octobre 2024, l’association E-Enfance a dévoilé les résultats de leur 4e étude sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement chez les 6-18 ans. Les élèves du primaire sont les plus touchés par ces phénomènes.

En partenariat avec la Caisse d’Épargne, l’association e-Enfance / 3018 a révélé les résultats de l’étude annuelle sur le cyberharcèlement, enrichie cette année d’un focus sur le harcèlement hors-ligne. 36 % des jeunes âgés de 6 à 18 ans ont déjà été confrontés au moins une fois au cyberharcèlement ou au harcèlement. À noter que les réseaux sociaux apparaissent dans le quotidien des enfants à partir de 6 ans.

Les 6-10 ans, principales victimes de harcèlement

27 % des élèves de primaire ont été confrontés au moins une fois à du harcèlement, contre 25 % au collège et 19 % au lycée. Ces violences répétées sont vécues à 80 % au sein de l’établissement scolaire, ce qui concerne directement tous les personnels enseignants.  Des comportements qui ont un impact sur la santé mentale des enfants, puisque plus d’une victime sur trois évalue sa souffrance à 9 ou 10 sur une échelle de 0 à 10.  

Les réseaux sociaux de plus en plus tôt

En primaire, 22 % des élèves déclarent « ne plus pouvoir se passer de leur téléphone pendant plus d’une heure ». Un constat qui inquiète au regarde de la dépendance au smartphone de la jeunesse. Si l’on pourrait croire que les réseaux sociaux et leurs problématiques ne touchent pas le primaire, la réalité en est tout autre, puisque 67 % des enfants en primaire sont déjà inscrits sur les réseaux sociaux et messageries, malgré l’interdiction d’accès aux moins de 13 ans. C’est pourquoi de plus en plus d’entre eux sont exposés aux cyberviolences, soit 20 % des enfants de primaire en 2024 contre 13 % en 2023.

« C'est à l'ensemble des acteurs, pouvoirs publics, communauté éducative et industriels du numérique, de réagir ensemble pour protéger, ici et maintenant, tous les enfants et adolescents », déclare Justice Atlan, directrice générale de l’association e-Enfance/3018

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