Après une mobilisation importante le 1er février 2024, la grève était reconduite le mardi 6 février. Avec près de 10 % du personnel mobilisé, une semaine d’actions locales jusqu’au 9 février est prévue par les syndicats enseignants.
Alors que le Snes-Fsu annonce un taux de 40 % de professeurs de collège en grève le mardi 6 février, le ministère table quant à lui sur 3,2 % des personnels de l’Éducation en grève, sans préciser les chiffres concernant les enseignants. Pour rappel, en raison de courts délais, certains syndicats n’ont pas déposé de préavis de grève, comme le Snuipp-FSU. L’intersyndicale (Snes-FSU, Unsa Éducation, Sgen-CFDT, CGT Éduc’action, Sud-Éducation) soutient un « plan d’action dans la durée » jusqu’au 9 février inclus.
Un plan d’action dans la durée
L’intersyndicale a mis en place une pétition, intitulée « le choc des savoirs, c’est non », qui recense à ce jour 28 407 signataires. Selon les syndicats, l’École publique est arrivée à « un point de bascule », qui « appelle une réponse forte qui passe par une action dans la durée ». Ils soulignent qu’ « une journée de grève ne suffira pas pour gagner ». L’intersyndicale annonce « la préparation d’un rebond fort et durable de l’action en mars pour le service public d’Éducation et ses personnels ».
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, s’est exprimée sur Franceinfo. Selon elle, « l’école publique est en train de s’effondrer, le collège est en train d’être démantelé, on ne peut pas rester sans réaction ».