Le 5 mars, Jean-Michel Blanquer a annoncé au micro de France Inter la suppression d’environ 200 à 300 classes (« grand maximum ») en milieu rural pour la rentrée prochaine.
Face à la fronde des écoles rurales qui s’estiment ainsi « sacrifiées », le ministre de l’Éducation nationale s’est justifié en affirmant que le gouvernement « ouvrait plus de classes qu’il n’en fermait », avant de développer son propos : « Nous créons 3 800 postes à la rentrée prochaine. Il faut faire une différence entre fermeture de classes et fermeture d’écoles. »
Des explications qui n’ont pas convaincu les syndicats, ni les élus locaux, qui accusent le gouvernement de privilégier les ouvertures de classe dans les grandes villes des départements ruraux au détriment des classes à la campagne.
Quant aux créations de postes, elles sont jugées insuffisantes pour compenser le dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire, même si, selon le ministre, « il y aura 32 000 élèves de primaire en moins l’année prochaine »