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LA CLASSE • N° 316 • 02/2021 •

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À midi, les enfants virent un joli oiseau sur une branche, blanc comme neige.

Il chantait si bien qu’ils s’arrêtèrent pour l’écouter. Quand il eut fini, il déploya

ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu’à une petite maison sur le toit de

laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s’en furent approchés tout près,

ils virent qu’elle était faite de pain d’épice et recouverte de gâteaux. Les fenêtres

étaient en sucre.

– Nous allons nous mettre au travail, dit Hansel, et faire un repas béni de roi.

Je mangerai un morceau du toit ; ça a l’air bon !

Hansel grimpa sur le toit et en arracha un petit morceau pour goûter. Gretel se mit

à lécher les carreaux. On entendit alors une voix suave qui venait de la chambre :

– Langue, langue lèche ! Qui donc ma maison lèche ?

Les enfants répondirent :

– C’est le vent, c’est le vent, c’est le céleste enfant.

Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche.

La porte, tout à coup, s’ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s’appuyant

sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Gretel eurent si peur qu’ils laissèrent

tomber tout ce qu’ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit :

– Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal.

Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit

un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix.

Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Gretel s’y couchèrent. Ils se croyaient

au paradis.

Suite Annexe 2