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LA CLASSE MATERNELLE • N° 299 • 05/2021 •

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TESTS salivaires :

QUAND et COMMENT ?

Jean-Michel Blanquer a annoncé le recrutement

de 1 700 médiateurs – étudiants en médecine,

en pharmacie ou d’autres disciplines – pour

soutenir la campagne de tests salivaires dans

les écoles et tenir son objectif de

« 300 000 tests

par semaine »

. Un objectif bien loin d’être

atteint lorsqu’on sait que début mars, moins de

10 000 tests avaient été réalisés, principalement

dans les zones de forte circulation du virus…

Dans le même temps, une polémique enflait

sur le fait que les enseignants pourraient être

sollicités pour faire passer ces tests. Sur ce point, le ministre de l’Éducation a rappelé le

protocole qui définit l’organisation de manière précise :

les tests doivent être effectués par

des personnels spécialisés qui viennent des ARS, des laboratoires ou des personnels de

santé de l’Éducation nationale qui se portent volontaires

.

Toutefois, les autres personnels de l’Éducation nationale peuvent être

« volontaires pour

aider, dans la supervision vis-à-vis des enfants, dans le suivi administratif. Mais chacun est

dans son métier : les tests sont réalisés par des personnels de santé »

.

© AEF

L’écriture INCLUSIVE

sur la SELLETTE

Dans une proposition de loi déposée à l’Assemblée

nationale, le député (LREM) François Jolivet, soutenu

par 60 autres élus de la majorité et de l’opposition,

souhaite l’interdiction de l’écriture inclusive dans

tous les documents administratifs.

Pour lui, l’écriture inclusive est un

« choix personnel

et militant »

, qui

« complexifie l’apprentissage de

la langue »

. De plus, elle

« n’est pas comprise de

tous »

et génère notamment

« des difficultés pour

les dyslexiques et les malvoyants »

.

Pour ses défenseurs, l’écriture inclusive vise à mettre

sur un pied d’égalité les femmes et les hommes

à travers la langue.

Reste que Gabriel Attal, porte-parole du

gouvernement, a balayé le sujet d’un revers de

main en estimant

« important de se consacrer aux

priorités de notre pays »

, indiquant par là que la

proposition de loi a peu de chances d’être retenue…