Mardi 10 janvier, Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a précisé les modalités de la réforme des retraites qui pourraient s’appliquer aux agents de la fonction publique. Si la réforme est votée, tous devront travailler deux ans de plus.
Le ministre ajoute que les « caractéristiques du régime de la fonction publique sont conservées mais adaptées aux nouvelles règles d’âge ». Les nouvelles mesures concernent tous les agents de la fonction publique, dont les enseignantes et enseignants.
L’âge légal de départ à la retraite est reporté à 63 ans et 3 mois pour la fin du quinquennat en 2027, puis 64 ans en 2030. Cela équivaut à un report de 3 mois par an, à partir de septembre 2023.
Dès 2027, pour bénéficier d’une retraite à taux plein, il faudra avoir travaillé pendant 43 ans.
Dans tous les cas, il faudra travailler jusqu'à l’âge de 67 ans pour accéder à une retraite à taux plein, même si le nombre minimal de trimestres requis pour une carrière complète n’est pas atteint. Ainsi, on évitera de subir une décote de 1,25 % par trimestre manquant.
L’âge limite qui impose de prendre sa retraite est de 67 ans aujourd’hui, il passera à 70 ans, ce qui permettra aux fonctionnaires qui le souhaitent de poursuivre leur carrière.
À partir de 62 ans, les fonctionnaires pourront bénéficier de la retraite progressive. Elle consiste à travailler à temps partiel tout en profitant d’une partie de la pension de retraite (20 à 80 %).
Élisabeth Borne a assuré, lors de la conférence de presse du 10 janvier, que « cette présentation n’est pas un point final » et que la réforme pourrait encore « évoluer ».