Gabriel Attal s’est exprimé le 30 janvier devant l’Assemblée nationale. « Les professeurs ont de plus en plus de difficulté à exercer leur métier », constate-t-il. Si l’école est « la mère des batailles », il convient d’agir pour l’améliorer, ce que défend le Premier ministre.
La To-do list du Premier ministre
La première tâche concerne les personnels scolaires médico-sociaux. Gabriel Attal souhaite « recruter davantage » d’infirmières scolaires et « mieux reconnaître leur engagement ». Cela passe notamment par « une prime exceptionnelle de 800 € » et de « 200 € nets par mois à compter de cette date ». Ensuite, c’est au tour des AESH d’être mieux reconnus par le gouvernement. L’État « prendra en charge leur rémunération sur le temps de midi », annonce le Premier ministre.
Autre tâche plus complexe pour le gouvernement : assurer le remplacement des enseignants. « Le compte n’y est toujours pas », selon Gabriel Attal, qui compte prendre de nouvelles mesures, si elles « sont nécessaires ».
Afin de répondre aux polémiques, le Premier ministre annonce que « des sanctions fortes » doivent être prises « à la moindre entorse de notre pacte républicain ». À savoir, « des travaux d’intérêt éducatif » pour les jeunes de moins de 16 ans. Il précise également que lorsqu’un « jeune sera sur la mauvaise pente, nous proposerons à sa famille de le placer en internat en y facilitant l’accès, y compris financier, afin de le couper des mauvaises fréquentations, de lui offrir un cadre, un enseignement, une chance ».
À ce sujet, il réaffirme qu’on « ne négocie pas avec la République : on l’accepte, on la respecte en entier, sans la moindre exception », ce qui justifie l’expérimentation du port de l’uniforme, qui sera déployé dans plusieurs établissements en vue d’une possible généralisation à la rentrée 2026.
Sur la question des écrans, le ministre affirme que le gouvernement « travaillera à mieux réguler l’usage des écrans dans et en dehors de l’école ».