Le 19 mars marque le début de plusieurs mouvements de grève dans l’Éducation nationale. Les syndicats affirment une nouvelle fois leurs inquiétudes au sujet des salaires, des conditions de travail des enseignants et du choc des savoirs.
Ce mardi signe le début d’une mobilisation nationale de la fonction publique. Le personnel de l’Éducation n’est pas le seul à faire grève. L’intersyndicale de la fonction publique renouvelle ses revendications, notamment l’abandon du choc des savoirs, des groupes de niveaux et du pacte. Mais il est aussi question de l’augmentation des salaires, de la revalorisation des carrières et de la réduction des effectifs en classe.
Une mobilisation plus faible que prévue
Selon les chiffres du gouvernement, la mobilisation des enseignants est en deçà des annonces de l’intersyndicale. En Seine-Saint-Denis, la mobilisation est plus importante, avec 40 % de grévistes dans le 1er degré et 53 % dans le 2nd degré, selon les syndicats.
Pour autant, les fonctionnaires se sont soutenus lors du mouvement. Les infirmières libérales ont notamment rejoint les enseignants dans les cortèges de manifestations.
Une mobilisation en ligne
Sur X, ex-twitter, les enseignants prennent la parole et témoignent de leur engagement dans le mouvement social. Les images de manifestations à La Rochelle, Nantes, Paris ou encore à Clermont-Ferrand pullulent sur le réseau social. Le #greve19mars est largement partagé. Dans le même temps, Nicole Belloubet poste une vidéo informative sur le stage des élèves de seconde.
Le mouvement est reconductible, « au moins jusqu’au 22 mars », selon la CGT.