Prévu pour la rentrée 2025, ce nouveau plan d'actions vise à renforcer la pratique et l'apprentissage de l'écrit. Chaque jour et dans toutes les disciplines, les élèves seront amenés à lire et écrire, quelle que soit leur classe.
Qualifiés de « savoirs fondamentaux » par le gouvernement, la lecture et l'écriture n'ont eu de cesse d'être au cœur de réformes. Annoncé par François Bayrou lors d'un déplacement fin mars, le nouveau plan national se concentrera sur l'écrit. « Il n’y a pas d’étude possible sans maîtrise de l’écrit », justifie-t-il. En 2023, l'IGESR constatait, dans un rapport dédié à l'enseignement de l'écrit en cycles 1 et 2, que l'écriture disposait de temps limités « en fréquence comme en durée ».
Un plan à préciser
Élisabeth Borne précisera les modalités de ce plan d'ici trois mois, après avoir consulté un groupe de travail présidé par l'écrivain Erik Orsenna.
Pour autant, le plan s'articulera autour de trois principes :
- faire écrire les élèves tout au long du continuum scolaire chaque jour et dans toutes les disciplines ;
- restaurer des exigences en termes d’attendus (longueur des textes, qualité orthographique et syntaxique) ;
- former les enseignants (formation initiale et continue).
D'ici la rentrée 2025, toutes les classes de tous les niveaux du primaire devront « lire et écrire tous les jours dans toutes les disciplines », afin d'apprendre « à maîtriser des textes un peu plus longs, et ainsi mieux maîtriser l'orthographe », précise le Premier ministre.
En complément du quart d'heure de lecture, un quart d'heure d’écriture pourrait être mis en place. Des auteurs pourraient aller à la rencontre des élèves dans le cadre de projets ou d'ateliers.