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• LA CLASSE N° 297 • 03/2019
TRAME D’ÉCHANGES POSSIBLE
– Que voyez-vous ?
(Un enfant seul et triste, qui n’a pas d’ami.)
– Pourquoi cette photo, d’après vous ?
(Pour montrer la tristesse, la solitude.)
– Le titre de la photo est
« On y va ou pas ? »
Qu’en dites-vous ?
(C’est la question
qu’on se pose quand on voit un enfant seul dans la cour : on va le voir ou pas ? Il faut
aller le voir pour essayer de le faire jouer, peut-être lui remonter le moral. Mais parfois, certains
enfants préfèrent rester seuls.)
– Sur quoi l’enfant est-il assis ?
(Il est au centre d’une rose des vents. Peut-être est-ce un hasard ?
Peut-être s’est-il assis là pour se faire remarquer ? Peut-être la photographe lui a demandé de
s’asseoir là ? Il ne sait pas où aller ? Il est déboussolé ?)
– Que remarquez-vous concernant la lumière ?
(L’enfant est dans l’ombre, les autres sont dans
la lumière. L’ombre est souvent utilisée pour ce qui est triste, la lumière pour ce qui est gai.)
– Que peut-on faire pour qu’il y ait moins d’enfants tristes ?
(Les inviter à jouer, leur demander
ce qui ne va pas, en parler aux adultes de l’école parce qu’il y a peut-être un problème à régler.)
– Est-ce qu’on fait le choix d’être triste ?
(Quand on est triste, on n’y peut rien. Cela nous dépasse.
Mais parfois, cela dépend aussi un peu de nous : si tu te lèves en te disant que c’est une mauvaise
journée car il faut aller à l’école et supporter ton petit frère, tu vas sûrement passer une mauvaise
journée. Si tu te lèves en te disant que tu vas aussi vivre de bons moments avec tes amis, alors tu
passeras sûrement une bonne journée.)
CONNAISSANCES
Pour bien vivre ensemble, il est important de faire preuve d’empathie, c’est-à-dire
d’être capable de s’identifier à autrui dans ce qu’il ressent. C’est le premier pas vers
la solidarité.
Pour être heureux, il faut savoir être optimiste : prendre les choses du bon côté,
avoir confiance en la suite.
POUR ALLER PLUS LOIN
Apprendre aux enfants à se relaxer, couchés, debout, assis à leur table.
Lire des blagues pour le plaisir, mais aussi pour mieux comprendre le second
degré, les homophones, la polysémie, les jeux de mots, et pour utiliser déduction
et induction.
S’inspirer de
Ma boîte à petits bonheurs
, de Jo Witek et Christine Roussey (éd. De la Martinière
Jeunesse) pour créer sa propre boîte.
Complimenter : chaque élève tire au sort le nom d’un camarade pour lequel il doit écrire
un compliment. Ces compliments peuvent être dits un par un tout au long d’une semaine (environ
un par heure d’école). On applaudit le complimenté et le complimenteur !
Étudier cette citation de Desmond Tutu :
« Faites le bien, par petits bouts, là où vous êtes ; car ce sont
ces petits bouts de bien, une fois assemblés, qui transforment le monde. »
Lire
Le génie de la boîte de raviolis
, de Germano Zullo et Albertine (éd. La joie de lire), une BD sur
les petits bonheurs de la vie : se promener dans la nature, manger des mets de qualité, tremper
ses pieds dans une rivière…
Évoquer l’empathie dans le sport.
On y va ou pas ?