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• LA CLASSE • N° 289 • 05/2018
NOM :
DATE :
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1) Tous ces textes parlent de maladie. Mais un seul est un texte théâtral.
Colorie-le.
Les spécificités d’un texte théâtralisé
3A
La découverte de Louis Pasteur
Le 6 juillet 1885, un jeune Alsacien de neuf ans, Joseph
Meister, arrive au laboratoire de Pasteur. Sa mère
l’accompagne. Il a été mordu l’avant-veille par un chien
enragé : quatorze blessures dont plusieurs sont profondes…
La consultation
L’ogre : Ah, docteur, ça ne va vraiment pas fort, je sens comme un poids sur l’estomac
et j’ai toujours envie de vomir. Si ça continue il faudra que je me mette au régime.
Le docteur : Voyons, voyons, ne vous affolez pas. Ce n’est peut-être pas si grave que
ça. Dites-moi ce que vous avez mangé ces jours derniers.
L’ogre : Eh bien, avant-hier, j’ai croqué un gendarme, un coureur cycliste et
une marchande de légumes. Tous bien frais et pas trop gras.
Le docteur : Mais ce n’est pas vraiment ça qui vous a rendu malade. Et hier, qu’avez-
vous mangé ?
L’ogre : J’ai avalé une institutrice et quelques-uns de ses élèves. Je ne sais plus combien,
ils sont tellement petits à cet âge-là !…
Extrait de
Pass-Éducation
:
tinyurl.com/y7fokx7eLa vieille et le médecin
Une vieille femme, qui avait les yeux malades, fit
appeler, moyennant salaire, un médecin. Il vint
chez elle, et à chaque onction qu’il lui faisait, il ne
manquait pas, tandis qu’elle avait les yeux fermés, de
lui dérober ses meubles pièce à pièce. Quand il eut
tout emporté, la cure aussi étant terminée, il réclama
le salaire convenu. La vieille se refusant à payer,
il la traduisit devant les magistrats. Elle déclara
qu’elle avait bien promis le salaire, s’il lui guérissait
la vue; mais que son état, après la cure du médecin,
était pire qu’auparavant. « Car, dit-elle, je voyais
alors tous les meubles qui étaient dans ma maison;
à présent au contraire je ne puis plus rien voir. »
Ésope
La poupée malade
Je sais enfin pourquoi
Ma poupée est malade.
Chaque nuit, en cachette,
Elle fait sa toilette
Et court au bal masqué
Où les pierrots poudrés
Et les polichinelles
Ne dansent qu’avec elle.
C’est un chat du quartier
Qui me l’a raconté !
Et moi qui la soignais
Au thé de serpolet !
« C’est bien, Mademoiselle !
Avec une ficelle,
Je vous lierai, la nuit,
Au pied de votre lit. »
Maurice Carême
Extrait de
La lanterne magique
© Fondation Maurice Carême,
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