La Classe Maternelle n°262 octobre 2017

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24 • LA CLASSE MATERNELLE • N° 262 • 10/2017
SUR LE WEB
MA VIE DE BLOGUEUR
par Florent Denéchère
Materalbum
Issu de la première génération
de sites d’enseignants, à l’instar
de La maternelle de Moustache,
Materalbum s’est inscrit durablement
dans le paysage de l’Internet
pédagogique. Il est même devenu
incontournable pour nombre de
collègues souhaitant travailler
à partir d’albums jeunesse.
Derrière cette belle adresse, on
retrouve Sylvaine, fidèle animatrice
de son site qui a vu le jour en 2004 !
Peux-tu nous raconter dans quelles
circonstances tu as lancé ton site ?
Un départ à la retraite, plein de cartons de
documents, de fiches, d’idées, de trouvailles qui
allaient dormir au fond du garage. L’insistance de
mes collègues et de mon entourage a fait le reste.
Techniquement, c’est compliqué ?
C’est d’abord la technique qui m’a rebutée.
Novice en informatique, j’avais vite compris
tout ce que cela apportait surtout en maternelle.
Mais, entre se servir d’un outil pour la classe et la
fabrication d’un site, il y avait un pas à franchir.
Quelques jours de stage de création de site
proposé par la bibliothèque de ma ville ont fini
de me convaincre de me lancer dans l’aventure.
Quels sont les thèmes de
prédilection que tu aimes traiter ?
Tous les thèmes proposés par la littérature
jeunesse. Un auteur, un illustrateur, un sujet
ponctuel, une fiction, un conte, un documentaire
ciblé, une actualité dans la classe, une mise en
réseau d’albums… tout est là, dans les livres.
Ton album jeunesse préféré ?
Tous ! Avec une affection pour le premier qui a
habité mon site : Les trois souris peintres d’Ellen
Stoll Walsh, et le premier exploité en classe à
mes débuts : Les aventures de la petite souris de
Miss Sarah Cone Bryant, illustré par Lise Marin.
Ton ouvrage de pédagogie préféré ?
Les ouvrages de Maria Montessori.
Le meilleur souvenir de ta carrière ?
Quand d’anciens élèves devenus adultes me
reconnaissent et se souviennent de leur maîtresse
de maternelle…
Le pire ?
Un enfant difficile qui poursuivait les autres avec
toutes sortes d’instruments (crayons bien taillés,
trombones dépliés, ciseaux) pour leur « crever
les yeux ».
Le plus drôle ?…
Ce serait plutôt le plus flatteur : on parlait de
l’époque préhistorique et des grottes. J’expliquais
qu’il y avait sûrement encore plein de grottes
inexplorées. Mais un enfant, sûr de ma science
infinie, a rétorqué : « Oui, mais toi, maîtresse, tu
les connais ! »
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