ACTU
&
INFOS
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• LA CLASSE MATERNELLE • N°258 • 04/2017
Des histoires ludiques pour
s’initier aux mathématiques
Ancrer les mathématiques dans le quoti-
dien : tel est le parti pris de la nouvelle
collection
« Les petites histoires mathé-
matiques »
qui mettent en scène deux
enfants, Léa et Anatole, aux prises
avec de petits problèmes à résoudre :
« Léa et Anatole comptent leurs fourni-
tures », « Léa et Anatole partagent des
chocolats », « Léa et Anatole jouent
au tangram », « Léa et Anatole se
mesurent »,
etc. Grâce à ces petites
histoires qui s’inscrivent dans la vie de
tous les jours, les jeunes enfants vont
développer des procédures personnelles
pour finalement être guidés vers la solu-
tion experte par un adulte. Il s’agira par
exemple de comparer des collections de
billes, des tailles entre copains et copines,
compter le nombre de jours qu’il reste
avant un anniversaire ou un événement important, créer
des formes en jouant à l’élastique, mettre en commun les
fournitures scolaires, partager une boîte de chocolats…
Quatre titres sont déjà parus :
Un petit nombre de rien du
tout, Une petite mesure de rien du tout, Un petit calcul de
rien du tout
et
Une petite forme géométrique de rien du tout
.
Une approche ludique et concrète pour aborder les mathé-
matiques en toute simplicité !
>>
Circonflexe, 8,95
€
le titre
Le calendrier
scolaire en question
« Le calendrier des vacances scolaires
repose sur un mythe »
: c’est ce que
déclare la chronobiologiste Claire
Lecomte dans une interview donnée au
Point
. Pour elle, le principe selon lequel
les enfants sont censés avoir 2 semaines
de congé après 7 semaines de classe
est non seulement peu appliqué, il est
surtout absurde. Une interview à lire en
intégralité sur le site de l’hebdomadaire.
>
> tinyurl.com/zb5hpo3RASED : peut mieux faire ?
Le RASED (réseau d’aide spécialisée aux élèves en difficulté) n’atteint pas ses objectifs. C’est le principal
résultat de l’étude conduite par Claire Bonnard, Céline Sauvageot et Jean-François Giret (IREDU), dont
les résultats ont été présentés le 26 janvier dernier. D’une part,
« à caractéristiques comparables »
, les
élèves passés en RASED redoublent davantage que ceux qui n’y passent pas. D’autre part, l’impact
du RASED
« est fortement négatif »
en mathématiques, surtout auprès des élèves qui présentaient
le moins de difficultés à l’entrée.
« Le fait de sortir l’élève de la classe […] ne fait-il pas perdre des
apprentissages à l’élève qui ne les compense pas ? »
interroge Céline Sauvageot.
Les auteurs de l’étude, qui explorent différentes hypothèses pour expliquer ces résultats, préconisent
une évolution du dispositif RASED pour favoriser
« les aides au sein même de la classe »
.
>
> tinyurl.com/jnoxcub