Le 18 janvier, dans un communiqué, le MENJ annonce l’ouverture des concertations « sur le détail des mesures » au sujet de la revalorisation des salaires des enseignants. L’objectif est de rendre le métier plus attractif et de « mieux identifier les missions des professeurs ».
Le ministère précise que cette nouvelle phase de concertation « abordera l’ensemble des problématiques liées à l’attractivité du métier enseignant, à sa revalorisation, mais aussi à l’amélioration de l’école à laquelle cette revalorisation doit contribuer ».
Cela passe par deux points :
- La revalorisation « socle », qui « concernera le plus grand nombre possible d’enseignants en se fixant des priorités au regard de l’attractivité du métier et des déroulements de carrière ».
- La « revalorisation liée à l’exercice de nouvelles missions », le travail supplémentaire que les professeurs effectuent (« remplacement, suivi individualisé, accompagnement à l’orientation ou à l’insertion professionnelle, tâches de coordination ») sera « désormais reconnu et rémunéré », jusqu’à hauteur de « 20 % ».
Les missions supplémentaires dont il est question relèvent de « trois dimensions » :
- « l’appui à la réussite des élèves et à la continuité des enseignements ;
- la formation continue des enseignants et leur développement professionnel ;
- les actions de coordination des équipes enseignantes ».
Le ministère rappelle qu’il va tenter de traduire, dans ces mesures, la considération « que la société doit aux enseignants », et de procéder à « l’amélioration du service public ».
Pap Ndiaye aurait ajouté que « l’engagement quotidien des enseignants pour la réussite des élèves de notre pays doit être mieux reconnu ».
Les concertations devraient se terminer « au mois de mars afin de garantir la revalorisation dès la rentrée 2023 ».
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