Le 14 janvier, le Premier ministre s'est exprimé au sujet de l'Éducation. Il dresse une feuille de route fondée sur l'« espoir » et l'« égalité des chances ».
Constituer une équipe gouvernementale et « tenir un cap clair » pour la suite, c'est ce que François Bayrou a tenté de faire depuis quelques semaines, selon le gouvernement. Lundi 14 janvier, il a rappelé ce pourquoi il souhaitait se battre. « L'éducation nationale est à sa place, c'est-à-dire à la première place », commence-t-il, avant de dresser un sombre tableau de l'Éducation et des élèves français.
Beaucoup d'idées, peu de concret
François Bayrou tient à rappeler les « échecs » de l'école française, à savoir les difficultés des élèves en français et mathématiques. Ce qui, selon lui, s'explique par « l'obligation d'orientation précoce » et l'inégalité des chances. « Les enfants ne sont pas comme les poireaux, ils ne poussent pas tous à la même vitesse », s'exclame le Premier ministre à ce sujet. La question des résultats des élèves se pose souvent, surtout lors de la publication des résultats des études (Timss, Pirls) ou des évaluations nationales. D'un autre côté, François Bayrou souhaite promouvoir « la lecture contre le monopole des écrans » et renforcer la formation des enseignants. La santé mentale reste la « grande cause nationale » de 2025, le Premier ministre poursuivant le projet de son prédécesseur Michel Barnier.
Les thématiques abordées sont nombreuses, mais aucune d'entre elles ne se lie d'une proposition concrète. D'autres chantiers sont d'ailleurs les grands absents de ce discours, comme le choc des savoirs ou les mesures censées renforcer l'attractivité du métier d'enseignant.