Le 25 janvier 2024, la ministre de l’Éducation nationale a présenté sa feuille de route aux recteurs réunis ce jour-là. Elle y précise des mesures annoncées par Emmanuel Macron et les projets à venir pour l’école.
Amélie Oudéa-Castéra a dressé, selon le gouvernement, « un panorama des chantiers à conduire pour les rentrées 2024 et 2025 ». Les trois « leviers » qui entourent les annonces de la ministre sont « le choc des savoirs et l'acte II du Conseil national de la refondation (CNR) », « l'attractivité des métiers, la reconnaissance et le bien-être des personnels » ainsi que la « construction d’une école de l’épanouissement ».
Du changement à venir ?
Au sujet des clubs théâtre, dans le cadre d’un « plan ambitieux de refonte de l’éducation artistique et culturelle (EAC) », le théâtre serait un « passage obligé » pour les élèves. En prévision de la rentrée 2024, la ministre prévoit de « recenser les clubs de théâtre, élargir le nombre d’élèves qui y sont accueillis et là où il n’y en pas, les développer ». Aussi, « une grande mobilisation de tous les professionnels du théâtre pour venir en appui des établissements » serait organisée avec la ministre de la Culture, Rachida Dati.
Pour ce qui relève du « choc des savoirs », les recteurs recevront une « lettre d’orientation ». Leur incombe ensuite la responsabilité d’adresser aux inspecteurs et aux chefs d’établissements des lettres de missions individualisées « avec des objectifs chiffrés sur l’exigence de maîtrise des savoirs ». « 30 nouveaux projets à haut potentiel pédagogiques » seront distingués dans l’acte II du CNR, qui devra « mettre particulièrement l’accent sur les maths », selon la ministre.
À l’école, Amélie Oudéa-Castéra souhaite faire appliquer de manière effective les « 30 minutes d’activité physique quotidienne ».
Pour rendre le métier enseignant plus attractif, la ministre de l’Éducation affirme qu’une revalorisation des milieux de carrière aura lieu. Aussi, elle s’engage « à revaloriser la santé scolaire », notamment en gratifiant le personnel qui y est associé. Aucun chiffre n’a été donné sur le sujet.
Beaucoup d’annonces, mais peu de données ou de mesures concrètes, ce que dénoncent les syndicats enseignants à répétition.