Dans un rapport rendu public le 4 octobre dernier, la Cour des comptes regrette que les mesures sur les effectifs prises en 2012 et celles sur les rémunérations de 2016 n’aient « pas été assorties de contreparties dans les conditions d’exercice du métier d’enseignant, dans l’organisation ou le temps de travail ».
C’est ainsi que la Cour préconise, entre autres :
- un cadre d’exercice du métier plus souple ;
- le développement de l’évaluation collective des équipes éducatives ;
- de plus grandes marges de manoeuvre pour les directeurs et chefs d’établissement ;
- une nouvelle répartition des enseignants qui tienne compte du contexte local ;
- des critères d’affectation assouplis ;
- une prise en compte des résultats scolaires dans l’évaluation des enseignants ;
- de nouvelles mesures incitatives, en matière indemnitaire et de carrière, pour attirer les enseignants, notamment en éducation prioritaire ;
- des expérimentations et modulations du cadre professionnel rompant avec l’uniformité ;
- la fin de la « segmentation rigide » entre les enseignants du 1er et du 2nd degré.
Ces propositions, qui reprennent pour beaucoup les conclusions du rapport de 2013, sont très critiquées par les syndicats. En revanche, elles vont plutôt dans le sens de ce que veut entreprendre l’actuel ministre de l’Éducation nationale, qui devrait s’en trouver renforcé.
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