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FICHE PRATIQUE

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• LA CLASSE • N° 289 • 05/2018

L’addition à trou

>

SÉANCE 3 : TRAVAIL AUTOUR DE

L’ÉCRITURE MATHÉMATIQUE

Objectifs et compétences

S’engager dans une démarche de résolution

de problèmes en observant et en manipulant.

Comprendre et différencier les écritures

mathématiques de l’addition et de l’addition

à trou.

Compléter une écriture lacunaire, à l’aide

ou non d’une file numérique.

Matériel

Files numériques.

2 pions de couleurs différentes par élève.

Cahiers de brouillon.

Déroulement

Demander aux élèves de nommer les signes

mathématiques qu’ils connaissent, rappeler

que ces signes servent à traduire en langage

mathématique ce que l’on peut dire en français

avec plus de mots, et donner quelques exemples :

J’ai 3 bonbons, Maman m’en donne encore 2.

Combien ai-je de bonbons en tout ?

En langage mathématique, cela s’écrit 3 + 2 = ...

J’utilise le signe « + » parce que j’ajoute des

bonbons, c’est une

addition

.

J’ai 3 bonbons, j’en mange 2. Combien m’en reste-t-il ?

En langage mathématique, cela s’écrit 3 - 2 = ...

J’utilise le signe « - » parce que j’enlève des bonbons,

c’est une

soustraction

.

Dans ces deux cas, on veut savoir combien ça fait en

tout à la fin. Pour dire cela, on utilise le signe « = ».

Présenter la particularité du jeu des

astronautes : on ne cherche pas combien

ça fait en tout, car on le sait déjà. L’écriture

mathématique va donc être un peu différente :

la partie manquante sera à l’intérieur de

l’addition, ce sera

une addition à trou

.

Donner un exemple : parmi l’équipe des

10 astronautes, 8 sont déjà dans la fusée en

direction de Saturne, combien en reste-t-il sur

la Terre ? En langage mathématique, cela s’écrit

10 = 8 + …

Proposer une série d’additions à trou et

demander aux élèves de les traduire « en

français », en utilisant l’histoire des astronautes

ou des bonbons.

Écrire des additions à trou au tableau et inviter

les élèves à les recopier et à les compléter sur

leur cahier de brouillon, à l’aide de leur file

numérique et des pions, puis sans.

> On commencera par calquer cette série sur

l’exemple (total = nombre + …), puis, une fois

les élèves à l’aise, on variera :

- total = … + nombre;

- … + nombre = total;

- nombre + … = total.

> Pour tester les élèves, on pourra proposer,

parmi les additions à trou, des additions

classiques.

© Christian Bon