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LA CLASSE MATERNELLE • N° 299 • 05/2021 •
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ment et retourne auprès du fermier. Ce soir-là,
elle mange les fleurs de son chapeau, heureuse
d’être simplement… une jument.
Des illustrations désopilantes, et adorablement
vintage (l’album a été publié pour la première
fois en 1972).
À partir de 4 ans.
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L’école des loisirs, 12
€
L I V R E
A N I M É
Ma ferme
animée
Collectif et Lizzy Doyle
Ce livre animé aux pages
cartonnées est idéal pour
un premier éveil à la nature. Il recèle une roue à
tourner pour suivre les différentes étapes de l’œuf
au poussin, ou du cycle de la grenouille ; des
volets à soulever pour découvrir les « parents »
de bébés animaux (agneau/mouton, porcelet/
cochon, poussin/poule, veau/vache) ; une
tirette simulant la pousse d’une carotte (à partir
d’une graine, nourrie d’eau et de soleil) ; une
jolie rosace qui évoque la transformation d’une
fleur de pommier pollinisée en une pomme ; une
languette à tirer pour faire grandir un épi de blé ;
des plantes dehors (buisson, potager, herbes) et
des plantes en serre, dont les portes s’ouvrent sur
des tomates, oranges, citrons, etc.
À partir de 3 ans.
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Tourbillon, 10,90
€
Classe
sous-marine
John Hare
Une histoire sans paroles
absolument formidable, qui
apprend à interpréter les images.
Équipée de scaphandres, une classe d’élèves
descend dans l’océan à bord d’un bus sous-marin.
Ils sortent du véhicule et photographient des cala-
mars luminescents, des crabes sur cheminée, des
palourdes sur lave. L’un des élèves est intrigué par
un coffre dans une épave. Quand il l’ouvre, des
isopodes géants s’en échappent. Puis il tombe
de l’épave et atterrit au milieu de ruines (l’At-
lantide ?). Une créature à l’allure préhistorique
(un pliosaure ?) joue avec lui. Ils se prennent
en photo, renversent les ruines et les remettent
en place maladroitement. Ouf, le bus retrouve
l’élève, qui montre ses incroyables photos à ses
camarades…
En bonus, une page doc montre le plan en coupe
du bus et d’une tenue de scaphandrier.
À partir de 4 ans.
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Pastel, 14
€
Isabelle
Arnold Lobel
Quand elle se regarde dans
une flaque d’eau, la jument
Isabelle se trouve sale et
terne. Ça la désole. La femme
du fermier l’emmène faire du
shopping. Voilà notre jument relookée
so chic
qui,
fière d’elle, sourit de toutes ses dents (de cheval).
Désormais trop élégante pour le labour, elle reste
à boire le thé, écouter la radio.
Mais sa belle robe lui tient chaud, les fleurs de
son chapeau lui chatouillent le mufle et les souliers
vernis sont un supplice pour ses sabots. Semant
(involontairement) la zizanie lors d’une réception,
Isabelle s’enfuit, se débarrasse de son accoutre-