L'Obs présente un exemple flagrant du manque de moyens humains auquel doivent faire face nombre d'écoles, notamment en Île-de-France. C'est précisément dans le 20e arrondissement de Paris que nous nous dirigeons, dans une petite école maternelle classée en REP+ et qui subit depuis la rentrée de septembre d'épiques remplacements...
Tout commence dès fin septembre dans cette classe de Petite Section où l'enseignante doit partir en formation, ce qui est prévu depuis 6 mois. La valse des remplaçants est lancée ! Sur des contrats plus ou moins longs, les PE en charge de la classe s'avèrent plus ou moins formés, et plus ou moins compétents (l'article dépeint le cas d'une contractuelle qui n'a pas travaillé plus de deux jours : elle marquait d'une croix le front des élèves désobéissants!). Plus grave, les Petits se trouvent véritablement ballotés, sans réel référent scolaire ni continuité des apprentissages. Les parents, excédés, ne pouvaient que monter au créneau : "Nous exigeons qu'un enseignant titulaire soit nommé dans les plus brefs délais, et ce, jusqu'à la fin de l'année."
L'histoire finit bien : une professeure des écoles sera affectée à ce poste à partir du 7 mars prochain... et jusqu'aux grandes vacances. Ouf!
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