Après la révélation des résultats du second tour des élections législatives le 7 juillet 2024, Gabriel Attal s’est exprimé au sujet de sa fonction de Premier ministre. Il présente sa démission au Président de la République. La suite est incertaine.
Selon le ministère de l’Intérieur, le Nouveau Front Populaire obtient 178 sièges alors que le parti présidentiel Ensemble dispose de 150 sièges. En troisième position, le Rassemblement national obtient 125 sièges. Pour rappel, la majorité absolue n’est atteinte qu’à partir de 289 sièges. Devant cette nouvelle majorité relative, Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron ce lundi, par « tradition républicaine ». Quoi qu'il arrive, il se dit prêt à « assumer ses fonctions aussi longtemps que le devoir l’exigera » dans la perspective de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, le 26 juillet prochain.
Quelle suite pour l’Assemblée ?
Faute de majorité absolue, l’Assemblée est à nouveau constituée d’une majorité relative. Désormais, elle est située à gauche de l’échiquier politique. Certains ministres ont été réélus, d’autres non, ce qui implique des changements à venir. Si Gabriel Attal a présenté sa démission, le président de la République pourrait la refuser. S’il l’accepte, il n’y a pas de calendrier précis vis-à-vis de la désignation d’un nouveau Premier ministre. Pour autant, le NFP prévoit de choisir dès cette semaine le candidat à ce poste. Le prochain président de l'Assemblée nationale sera élu à partir du 18 juillet dans le cadre d'un vote à bulletin secret.
Le gouvernement est, pour l’heure, encore fragile.