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LA CLASSE • N° 334 • 12/2022 •
15
ÉDUCATION à la SEXUALITÉ :
une nouvelle CIRCULAIRE
Le MENJ, qui s’était engagé à
« faire mieux »
dans ce domaine,
a récemment publié une circulaire (
BO
du 30.09.2022) visant
le
« renforcement de l’éducation à la sexualité »
.
Rappelant que l’effectivité des trois séances annuelles minimum
sur ce thème était
« très inégale »
, le texte invite les IEN, direc-
teurs d’école et chefs d’établissement à en
« assurer la mise en
œuvre effective dès cette année scolaire »
.
Il s’agit de
« créer les conditions de la progressivité [de ces
séances] au fur et à mesure des années, [et de] construire [leur]
articulation avec les enseignements et avec les projets éducatifs
menés au sein de l’école ou de l’établissement »
.
Autres précisions :
« D’ici la fin de l’année 2022, et une fois par année scolaire ensuite, les
directeurs d’école inscriront l’éducation à la sexualité à l’ordre du jour du conseil d’école »
,
et, plus généralement,
« l’éducation à la sexualité fera l’objet d’une réflexion collective pour
alimenter le projet d’école »
.
En outre, une
« enquête nationale aura lieu chaque année auprès des écoles et des établissements
scolaires afin de mesurer l’effectivité de la mise en œuvre de l’éducation à la sexualité »
.
◗
VIE PROFESSIONNELLE
© Nikolay Ostanin-Shutterstock
Du MIEUX en MAÎTRISE
de la LANGUE
Une étude Cedre (Cycle des évaluations disci-
plinaires réalisées sur échantillon) publiée par
la Depp montre qu’en fin d’école,
les résultats
des élèves en maîtrise de la langue sont en
« légère hausse »
depuis 2015
: 62,5 % d’entre
eux affichent en effet une
« maîtrise satisfaisante
des compétences exigibles en fin de scolarité
primaire »
, alors qu’ils étaient environ 60 %
jusqu’en 2015.
Les écarts augmentent en revanche entre élèves d’éducation prioritaire et les autres, en défaveur
des premiers.
Plus largement, l’étude démontre qu’en maîtrise de la langue,
« les différences de niveaux
restent très marquées par l’origine sociale des élèves, le score moyen progressant à mesure que
le niveau social augmente »
.
Des différences existent aussi selon le sexe :
« les filles ont, en moyenne, de meilleures perfor-
mances que les garçons en compréhension de l’écrit »
, même si l’écart se réduit en 2021 par
ra
pport à 2015.◗
→
tinyurl.com/EtudeCedre© iKrUeMeL_Pixabay