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LA CLASSE • N° 290 • 06-07/2018 •

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Assises de la maternelle : l’école devient obligatoire

dès 3 ans

Lors des Assises de la maternelle qui ont eu lieu les 27

et 28 mars derniers, le président de la République a

annoncé la baisse de la scolarité obligatoire de 6 à

3 ans à partir de la rentrée 2019. Même si l’impact de

ce geste est surtout symbolique (97 % des enfants sont

déjà scolarisés à cet âge), l’idée est de

donner

« une

ambition nouvelle à l’école maternelle »

, de

« cesser de

[la] considérer comme une option »

et de lutter contre

« les inégalités devant le langage, qui est la clé de tout apprentissage »

.

Le chef de l’État a promis par ailleurs de permettre la scolarisation des moins de 3 ans dans les

endroits

« pertinents »

, notamment dans les zones défavorisées.

Vie

PROFESSIONNELLE

© DR

Montessori : trop, c’est trop !

« Chère Maria Montessori, j’en peux plus de ta pédagogie… »

Ainsi débute le billet d’humeur (publié par le

Huffington

Post

) d’une maman agacée par l’excès de médiatisation de

la méthode Montessori.

Sans contester l’intérêt des préceptes de la célèbre

pédagogue, elle dénonce l’exploitation commerciale

qui en est faite actuellement

, sous l’effet d’une mode à

laquelle adhèrent, sans réfléchir, trop de parents…

>

> tinyurl.com/yaj48ajt

Fermetures de classes dans les écoles rurales

Selon le SNUIPP-FSU,

« même en tenant compte de la baisse démographique,

ce sont près de 1200 postes

qui font défaut pour préparer la rentrée 2018

 »

.

Suivant ses calculs, le dédoublement des classes de CP et CE1 en éducation prioritaire à la rentrée

2018 demande 5442 postes. Cette mesure est appliquée au détriment des écoles rurales, souligne le

syndicat, qui dénombre la fermeture de 808 classes dans ces écoles. Les écoles en éducation priori-

taire sont mises à contribution pour 1273 postes, celles hors éducation prioritaire pour 2187 postes,

ajoute le SNUIPP.

De son côté, Jean-Michel Blanquer assure que l’Éducation nationale ne ferme

« des classes qu’en

dernier recours : 250 tout au plus dans les départements les plus ruraux, sur un total global de 250000

classes de primaire »

.

Une bataille de chiffres, donc, entre ministère et syndicats.