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É
dito
N O T A B E N E
De mal en Pisa…
C’est un marronnier qui, depuis l’an 2000, fleurit tous les trois ans.
Un événement si attendu que la plupart des médias n’hésitent pas
à recourir au teasing : « Mardi, nous connaîtrons les résultats de la
grande enquête Pisa ».
C’est donc le 3 décembre dernier que l’insoutenable suspense a
pris fin. Verdict : notre pays se situe une nouvelle fois au milieu du
classement en compréhension de l’écrit, soit un peu au-dessus de
la moyenne des pays de l’OCDE. Pas de quoi pavoiser. Pas de quoi
non plus céder à l’exercice d’autoflagellation si prisé des Français
et auquel se sont livrés, sans surprise, nombre de commentateurs.
Relayés par le ministre Blanquer qui, fort de ces résultats mitigés,
en a profité pour mettre en valeur sa propre action.
Ceux qui, de fait, auraient à répondre des performances de nos
collégiens sont les occupants de la rue de Grenelle qui se sont
succédé depuis 2008 : à ma droite Xavier Darcos (notamment),
et à ma gauche les trois ministres de François Hollande. Mais leurs
politiques radicalement opposées n’ont pas eu le temps, ni l’une
ni l’autre, de porter leurs hypothétiques fruits… et donc de donner
lieu à véritable expertise.
Reste la comparaison avec les autres pays, même si comparaison
n’est pas toujours raison : les systèmes éducatifs sont souvent très
différents, les élèves n’ont pas les mêmes références culturelles,
et des tests standardisés, dans ces conditions, n’offrent pas un
caractère scientifique absolu.
Pour autant, Pisa reste un outil précieux qui, ne serait-ce que par
la rigueur et la régularité de ses enquêtes, est à même de donner
des indications pertinentes sur les évolutions ou les constantes de
notre système. Comment ne pas s‘alarmer, par exemple, de cette
incapacité chronique à réduire les inégalités qui fait qu’en France,
les élèves de familles défavorisées ont toujours beaucoup plus de
risques d’être en difficulté que les autres ?
Malheureusement, les résultats de l’enquête Pisa souffrent d’être
livrés en pâture aux médias et au grand public, dont la lecture
forcément superficielle se résume à une place dans un classement
et à des conclusions chocs. Excellent pour le buzz et les réseaux
sociaux. Mais pas pour les profs qui ont à subir, chaque fois, la mise
en cause de leur travail. Pisa et le corps enseignant
méritent assurément mieux que ces raccourcis
populistes.
Ivan Collignon
, rédacteur en chef
i.collignon@laclasse.frDes poules, des œufs
et Pâques
• Le printemps revient
et les poules pondent à
nouveau, sauf Pisanka.
Pourquoi ? Réponse
dans
La poule qui ne
pondait pas
, le très
bel album de Julie
Paschkis, avec ses personnages
hauts en couleurs et ses décors
riches en graphismes. L’exploitation (GS),
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La Classe Maternelle,
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tinyurl.com/t45wnru• Et si vos élèves redemandent
de la volaille ou des œufs,
lisez-leur par exemple ces
histoires, supports également
d’activités pédagogiques
(PS-MS-GS) :
- Les œufs de Paulette
tinyurl.com/shz77oh- Poule rousse
tinyurl.com/yxy684u4- Oiseau Croco
tinyurl.com/yxy4fq52• Ou encore, proposez-leur bricolages,
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thème…à retrouver sur
Fiches pédagogiques
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