La rentrée approche et de nombreux dossiers sont encore en attente au ministère de l’Éducation. « Choc des savoirs », crise de recrutement, attractivité du métier enseignant, circulaire de rentrée scolaire, nouveaux programmes et leur application : tous ces sujets sont gelés jusqu’à la nomination d’un gouvernement.
L’intersyndicale scande toujours l’abandon du « choc des savoirs », mais cette réforme lancée par Gabriel Attal en 2023 devra être réétudiée par le prochain ministre de l’Éducation nationale.
Des mesures repoussées dans le temps
Les nouveaux programmes des classes de petite section de maternelle jusqu’au Ce2 sont repoussés. Ils seront publiés en septembre 2024, mais appliqués à la rentrée 2025. La labellisation des manuels scolaires suivra le même calendrier.
La rentrée approche à grand pas
Alors que de nombreux postes sont toujours vacants, les syndicats s’inquiètent de la préparation de la rentrée 2024. Le premier degré est toujours dans l’incertitude vis-à-vis de la fermeture ou l’ouverture de certaines classes. Les réunions à ce sujet se dérouleront fin août dans plusieurs départements, ce qui « empêche des équipes de s’organiser » selon Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU. « Cela peut donner lieu à des fermetures imprévues juste avant la rentrée », ajoute-t-elle.
Les attentes de l’intersyndicale
Les syndicats enseignants attendent « des mesures d’urgence qui donneront le signal d’une rupture claire avec les politiques menées depuis 2017 ». Dans un communiqué publié le 12 juillet, ils rappellent leur aversion pour le choc des savoirs et souhaitent engager des discussions sur une revalorisation salariale « sans contreparties ». L’abrogation de la réforme des retraites figure également parmi leurs revendications.