Le 1er octobre 2024, le Premier ministre s’est exprimé sur sa feuille de route pour l’Éducation. Ne souhaitant pas proposer de « grandes réformes », il réaffirme l’importance du « choc des savoirs » et mise sur le « bon fonctionnement des établissements ».
« Ma feuille de route tient en une exigence, une méthode et cinq grands chantiers », annonce Michel Barnier devant l’Assemblée nationale le 1er octobre 2024. Dans le chantier « service public », l’école serait en tête. S’il juge que les personnels de l’Éducation « ont moins besoin de grandes réformes et d’une énième refonte des programmes que du bon fonctionnement de leur établissement », le Premier ministre précise toutefois les sujets sur lesquels il souhaite travailler.
« L’école restera la priorité »
Les syndicats ont souvent fait part de leur lassitude face aux réformes qui s’enchaînent sans qu’aucune action ne soit réellement mise en place. Michel Barnier espère répondre à leurs demandes en insistant sur les réponses proposées. « J’ai confiance dans la qualité d’engagement des enseignantes et des enseignants, ils doivent être partout protégés et respectés », assure-t-il.
Le Premier ministre souhaite travailler à :
- Renforcer l’attractivité de la mission d’enseigner
- Trouver des réponses au remplacement des professeurs absents (par exemple, en faisant appel aux personnels retraités volontaires)
- Favoriser l’accès à la culture et au sport pour tous les enfants
- Mieux soutenir les élèves en difficulté, favoriser l’inclusivité
- Consolider les savoirs fondamentaux
- Continuer la lutte contre le harcèlement scolaire
S’il aborde tous ces points, Michel Barnier ne donne pas encore de réponses précises ni d’actions prévues. Toutefois, il souhaite mettre en place une nouvelle méthode, à savoir « s’appuyer davantage sur le travail parlementaire », via « l’écoute, le respect et le dialogue entre le gouvernement et le Parlement ».
Aussi, il souhaite réduire les dépenses, en soulignant que le coût de l’éducation d’un élève français est encore trop élevé par rapport à nos voisins européens, alors même « que nos professeur sont souvent moins payés ».