La nouvelle ministre de l’Éducation nationale est chargée de continuer les projets lancés par son prédécesseur, mais souhaite aussi mettre en place ses propres idées.
Après avoir présenté ses « excuses » aux professeurs et assuré qu’« une guerre entre l’école publique et l’école privée n’existera pas », Amélie Oudéa-Castéra est attendue au tournant par les professionnels de l’éducation. Le 16 janvier, lors des questions au gouvernement, elle répond à certains députés sur son rôle et ses volontés au sein du ministère. « J’ai de l’ambition pour l’école, je veux soutenir toute la communauté éducative pour remettre l’ascenseur social en marche et faire grandir le mérite et le talent », explique-t-elle en mentionnant la mission « choc des savoirs ». « Nous avons commencé à traiter la problématique du remplacement et nous irons jusqu’au bout, car c’est un problème que les Français veulent que nous traitions », conclut Amélie Oudéa-Castéra.
Les objectifs de la ministre
Renforcer la place du sport à l’école, « restaurer l’exigence et l’autorité », « régénérer le métier enseignant » et « construire une école de l’épanouissement républicain » sont les piliers de la feuille de route de la ministre. Pour Amélie Oudéa-Castéa, « la feuille de route est claire », c’est celle que Gabriel Attal a portée « ces derniers mois, guidé par le cap fixé depuis 2017 par le président de la République ».
« Le réarmement civique de notre jeunesse » est le principal objectif poursuivi par la ministre. Au sujet de l’autorité, elle affirme qu’il « ne doit y avoir aucune place pour la peur dans l’école de la République ». Pour revaloriser le métier enseignant, elle compte sur « la poursuite de la revalorisation des carrières ». Elle compte également sur le renforcement des « valeurs de la République » à l’école.
« Lire, écrire, compter » ne suffit pas, il faut aussi « bouger » pour Amélie Oudéa-Castéra, aussi chargée du ministère des Sports et des jeux Olympiques et Paralympiques.
Sur X, ex-twitter, la ministre ajoute qu’il « n’y a qu’une seule école, l’école qui forge des citoyens et fait des républicains. Celle dont je suis issue et que je défendrai à chaque instant ».
L’objectif est clair et poursuit la tactique menée par Emmanuel Macron, reprenant des concepts plutôt orientés à droite de l’échiquier politique, ce qui inquiète les syndicats enseignants.