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LA CLASSE • N° 316 • 02/2021 •

3

É

dito

N O T A B E N E

Ça s’écrit comme ça

se prononce !

Enseigner aux élèves

de CP et CE1 l’écriture

correcte de 350 mots

sans aucune difficulté

orthographique en se

concentrant unique-

ment sur

le mécanisme

du passage de l’oral

à l’écrit

, aborder les

c omb i n a i s o n s d e

voyelles et de consonnes,

amener à anticiper la complexité de nouveaux

mots en les codant à partir d’une série de

règles, tels sont les objectifs poursuivis ici.

Pour faciliter l’organisation de vos séances,

cet outil pratique présente 6 modes de

classement : alphabétique, thématique, par

niveaux de difficulté, structure répétitive,

sonorités voisines, ou encore à l’appui d’un

imagier. Zéro faute assuré !

32 pages A4, 13,90 €, en vente sur

notre boutique

tinyurl.com/Ecrit-prononce

Pour une éducation au

développement durable

Cet ouvrage propose

un choix d’

actions

écocitoyennes

pour

aider les enfants

(Cycles 2 et 3) à

prendre conscience

des problèmes

environnementaux

actuels et à venir

en modifiant leur

comportement.

Tri des déchets, recyclage du verre, trans-

ports, pollution maritime, énergies renou-

velables… voilà quelques-uns des thèmes

abordés au fil des séquences, documents

variés à l’appui !

96 pages A4 quadri, 9,90 €, en vente

sur notre boutique

tinyurl.com/EDD-C2C3

Vivement… le monde

d’avant ?

Le plus déconcertant, dans cette crise sanitaire, fut sans doute

le spectacle de scientifiques démunis, divisés, impuissants face à

la pandémie qui gagnait inexorablement du terrain. À l’heure où

Mars est à portée de sonde spatiale, nous nous trouvions soudain

plongés en plein Moyen Âge, aux pires moments de la peste

noire… Et nous prenions alors conscience de la fragilité de notre

vie, de notre santé, qui pouvait d’un instant à l’autre basculer

par l’effet du simple éternuement d’un élève.

Coûte que coûte (j’allais dire :

« quoi qu’il en coûte »

), la vie a pu

continuer notamment grâce aux formidables outils numériques

qui permettent aujourd’hui de travailler, de communiquer,

de se distraire, d’étudier, de réviser… depuis chez soi. On peut

même dire que le confinement aura accéléré et légitimé cette

forme d’activité à distance, au point que le mouvement apparaît

désormais irréversible. En entreprise, les visioconférences

et les plages de télétravail sont devenues monnaie courante.

De la même façon, les ENT, les classes virtuelles, les formations

en ligne, les vidéos éducatives et autres mooc dessinent déjà

les contours de l’enseignement de demain.

Paradoxe : cette montée en puissance du tout digital, saluée

par tous comme un acquis majeur, semble aussi avoir atteint ses

limites, à la faveur d’un « restez chez vous » de moins en moins

bien supporté par la population. Jamais le besoin de proximité,

de convivialité, de lien social n’aura été si fortement exprimé.

Jamais les cinémas, les librairies, les théâtres, les petits commerces

n’auront autant manqué… tout simplement parce qu’ils apportent

cette part d’humanité que tout un chacun n’est manifestement

pas prêt à sacrifier sur l’autel de l’écran omnipotent.

Et il n’est qu’à voir les sourires radieux des enfants reprenant

l’école, après plusieurs semaines de « continuité pédagogique »,

pour mesurer à quel point l’éducation garde toute sa dimension

en classe, sous la conduite d’un enseignant de chair et d’os.

Et se convaincre qu’en dépit de toutes les facilités offertes par la

transition numérique, cette réalité n’est pas prête

d’être remise en cause.

Ivan Collignon

,

rédacteur en chef

i.collignon@laclasse.fr