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• LA CLASSE • N° 297 • 03/2019

B

ONNES FEUILLES

100 idées pour enseigner

la grammaire autrement

La grammaire, une matière ennuyeuse ? Pas forcément,

bien entendu ! Avec ce nouveau titre, Brigitte Mahillon

et France Tillieu proposent 100 idées testées en classe

pour manipuler les mécanismes liés à la phrase et à ses

différentes composantes : nom, pronom, déterminant,

adjectifs, verbe et mots invariables. Une série d’idées

originales conçues pour comprendre plutôt que pour « répéter par cœur ».

DITES-NOUS

Brigitte Mahillon

Comment est née l’idée

de cet ouvrage ?

Pendant près de 30 ans, j’ai

réfléchi, cherché et expérimenté des séances

pour enseigner la grammaire autrement,

pour donner du sens à cette discipline si

mal aimée et pour l’approcher avec plaisir.

J’ai réuni dans cet ouvrage le fruit de ces

années de recherches, soit une centaine

de séances actives qui mettent l’enfant en

situation de petit grammairien. Toutes ont été

expérimentées dans des classes.

Chacune de ces 100 idées correspond

à une séance ?

Oui, et elles suivent toutes la même

progression : le sujet de la séance, un point

de départ (textes, phrases, mots, dessins,

dialogues, mimes, jeux…), le déroulement

(avec les consignes), des observations, notes

et remarques relevées lors de l’activité, et

enfin quelques exemples de prolongements

possibles.

Vous abordez également la conjugaison ?

Chaque langue a sa propre manière de

fonctionner. Et, dans la langue française,

le verbe et sa conjugaison constituent

un chapitre essentiel. On ne pouvait pas

la dissocier de la grammaire…

Vous abordez plusieurs facettes

de la grammaire…

Parmi les différents types d’approche de la

grammaire, nous en avons privilégié 3 en

particulier.

Avec la grammaire linguistique, on considère

la langue comme un mécano : on la démonte,

on la remonte, le sens a peu d’importance.

On déplace des mots, on les permute, on les

efface, on les substitue… et on observe l’effet

de ces transformations. Comme matériel,

on proposera le plus souvent des phrases

ou des mots.

Avec la grammaire sémantique, on travaille

le sens (

cf.

 « Idée 42 » sur les valeurs du

déterminant), dans un contexte et comme

outil de communication. Comme matériel,

on proposera le plus souvent des textes.

Enfin, avec la grammaire orthographique, on

aborde le point de vue du code de l’écrit (les

terminaisons, les variations des adjectifs, etc.).

>>

100 idées pour enseigner la grammaire

autrement

, Tom Pousse, 17