Dès la rentrée 2024, 340 écoles parisiennes vont prendre part au programme « Savoir rouler à vélo ». Dans ce cadre, les élèves de 6 à 11 ans apprennent la bonne pratique du vélo afin de rouler en sécurité et en autonomie.
Alors que le vélo est un moyen de locomotion de plus en plus utilisé au quotidien, notamment dans les grandes villes, le programme « Savoir rouler à vélo » (Sarv) revient sur le devant de la scène. Lancé en 2018, le Sarv permet aux enfants de « devenir autonomes à vélo », de « pratiquer quotidiennement une activité physique » et de « se déplacer de manière écologique et économique ».
En quoi consiste le programme ?
Les élèves apprennent en trois grandes étapes à maîtriser un vélo. Ils apprennent à « pédaler », puis à « circuler » et enfin à « rouler » à vélo. Une attestation est remise aux enfants lorsqu’ils ont validé toutes les étapes, aussi nommé « passeport vélo » par les écoles parisiennes. Pour mettre en place le « Savoir rouler à vélo » avec votre classe, toutes les informations sont disponibles ici. Un kit pédagogique et un kit de communication sont également à votre disposition.
Le cas parisien
Selon Cyrille Peyraube, directeur de cabinet de l’adjoint aux affaires scolaires interrogé par 20 minutes, 2 000 vélos sont disponibles dans les écoles parisiennes, mais leur stockage retardait la mise en place du Sarv. Dans le cadre du nouveau « code de la rue », la Mairie de Paris a annoncé que 340 des 355 écoles élémentaires de la ville allaient prendre part au programme. Dans la capitale, le trafic est dense et les voies cyclables sont de plus en plus empruntées. Apprendre à faire du vélo dans cet environnement peut être assez effrayant. Pour cette raison, plusieurs parcours sont étudiés afin de permettre aux enfants d’apprendre à rouler en confiance.
À l’échelle nationale, dans le cadre du plan Vélo 2023-2027, « la Première ministre a annoncé l’objectif de former l’ensemble d’une classe d’âge au Srav, soit 850 000 enfants par an, à partir de 2027 ». De quoi remotiver les écoles à participer au programme lorsqu’elles en ont les moyens.
Crédit photo : Rawpixel