LA CLASSE MATERNELLE • N° 277 • 03/2019 •
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Une PLATEFORME
pour aider les
accompagnants d’enfants AUTISTES
Aujourd’hui, 800000 personnes en France sont concernées
par un enfant autiste de moins de 10 ans, que ce soit à la
maison, à l’école, à la crèche ou encore en rééducation. C’est
à eux que s’adresse la plateforme
Deux minutes pour mieux
vivre l’autisme
, un espace unique qui déploie 200 vidéos didac-
tiques de 2minutes, mettant en scène des situations de la vie
quotidienne autour de Sam, Emy et Tim, trois enfants autistes.
Ànoter qu’unoutil « filtres » permet au visiteur de sélectionner
les vidéos qui l’intéressent en priorité. Ainsi, en choisissant la
section « Enseignants », vous aurez accès à toutes les vidéos
relatives à la vie à l’école, la socialisation de ces enfants et leur intégration en classe.
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deuxminutespour.orgQuand les enseignants REVENDIQUENT
leur LIBERTÉ d’expression
Un enseignant a-t-il le droit de critiquer ouvertement le gouvernement ? C’est la
question qui fait débat depuis qu’une prof de lycée dijonnaise a été convoquée par
sa hiérarchie pour avoir écrit sur Internet tout le mal qu’elle pensait d’une allocution
télévisée du président de la République.
En cause : le non-respect du devoir de réserve qui s’impose en principe aux
5,5 millions de nos concitoyens, dont les profs, qui appartiennent à la fonction
publique.
Quelques jours après cette affaire, de nombreux enseignants ont revendiqué leur
liberté d’expression en créant l’hashtag
#JeSuisEnseignant
.
Face à cela, Jean-Michel Blanquer a annoncé une
« évolution »
de son projet de loi
concernant la liberté d’expression des enseignants, afin que l’article concerné soit
« sans ambiguïté »
.
Interrogée par
Le Figaro
, Maître Valérie Piau, avocate spécialisée en droit de
l’éducation, explique que
le devoir de réserve des fonctionnaires ne s’oppose pas
aux libertés d’opinion et d’expression
.
« Là où le devoir de réserve intervient,
c’est dans la façon dont les enseignants expriment leurs opinions. La critique est
possible, mais elle doit être formulée de manière respectueuse et constructive plutôt
qu’à travers des insultes ou des propos outrageux »
, ajoutant que
« plus les propos
sont publics ou médiatisés, plus ils posent problème. Dans la sphère privée, un
fonctionnaire est évidemment libre d’exprimer son opinion. »
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tinyurl.com/y8x4t3xlVIE PROFESSIONNELLE