Lors des Assises de la maternelle, qui ont eu lieu les 27 et 28 mars derniers, le président de la République a annoncé la baisse de la scolarité obligatoire de 6 à 3 ans.
L’impact de ce geste est surtout symbolique, 97% des enfants étant déjà scolarisés à 3 ans en maternelle. L’idée est de vouloir « cesser de considérer l’école maternelle comme une option », et qu’elle ne soit plus considérée comme « un mode de garde universel ou comme la simple préparation à l’école élémentaire ».
Il s’agit aussi, par ce geste, de « corriger les inégalités sociales » qui commencent dès le plus jeune âge : un enfant de 4 ans issu d’un milieu défavorisé aura entendu, en moyenne, 30 millions de mots de moins qu’un enfant issu d’un milieu favorisé.
« 80 % des élèves décrocheurs étaient déjà en difficulté en CP »,a affirmé le président, ce qui le pousse à vouloir agir pour que les élèves soient accompagnés au plus tôt.
A l’issue de cette décision, il a été dit que les ATSEM, professeurs des écoles et inspecteurs suivraient des formations conjointes sur les spécificités de la maternelle comme le langage, l’épanouissement ou la santé.