"Routard pédagogique", "prof qu'on appelle en urgence", "espèce de Zorro"... C'est ainsi que Jean-Marc Raucoules définit son métier : il est enseignant en ZIL (zone d'intervention localisée).
Le site de l'Obs partage le témoignage de ce professeur des écoles qui a fait du remplacement son quotidien. Si cet instit' a bien une école de rattachement vers laquelle il se dirige tous les matins, priorité est donnée au fameux appel téléphonique de l'inspection académique. Jean-Marc Raucoules sait alors quel établissement scolaire il va devoir gagner au pied levé, pour prendre en charge une classe dont l'enseignant est absent (formation, maladie...).
L'adaptabilité est alors de mise puisque l'enseignant ZIL peut se trouver face à des élèves de maternelle ou d'élémentaire, mais aussi de collège (SEGPA) ! Parmi les autres qualités attendues pour occuper ces fonctions, citons une mémoire aiguisée, une réactivité avérée et un certain goût de l'échange : un minimum pour parer à toutes situations !
Si ce titulaire mobile n'oublie pas d'évoquer le stress du coup de fil matinal, l'interrogation face à certaines situations délicates (élève porteur de handicap, armoires vides...) et la difficile gestion des classes (comportement des enfants), il évoque surtout l'épanouissement que ce statut de remplaçant lui confère, d'autant que "cette façon de travailler correspond bien à [sa] personnalité".
Pour en savoir plus sur l'organisation du remplacement des enseignants dans le premier degré, le site du MEN apporte quelques éléments.