Le 5 mars dernier, Jean-Michel Blanquer a donné à l’Assemblée nationale quelques précisions sur le mode de gouvernance des futurs EPLESF (établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux).
Répondant aux craintes de voir des écoles fermer en raison de ce dispositif, le ministre a d’abord rappelé que ces EPLESF se feront sur la base du « volontariat » : « L’objectif n’est pas de fermer des écoles rurales, bien au contraire », a-t-il souligné.
Jean-Michel Blanquer a par ailleurs assuré que le directeur d’école « aurait vocation à être encore plus présent physiquement, avec une plus grande robustesse administrative grâce au lien avec le collège, si la communauté éducative et les élus locaux en décident ainsi ».
Il a ajouté « tenir à ce qui fait la force des structures telles qu’elles existent : je pense par exemple à la présence physique du directeur dans son école, qui est un point très important ».
En outre, les logiques « propres au 1er degré et au 2nd devront certainement être conservées », et le dispositif de gouvernance devra être très souple, pour tenir compte des réalités locales : il sera « différent si les établissements concernés sont regroupés dans un même lieu ou s’ils fonctionnent en réseau ». D’autres précisions ont été apportées à l’AEF par Cécile Rilhac, à l’origine de l’amendement instaurant les EPLESF : si un EPLESF « regroupe 10 écoles, il pourra y avoir 4 directeurs adjoints ».
Selon la députée, « environ 15 sites » pourraient, dans un premier temps, utiliser ce dispositif, au sein de « territoires très ruraux et très urbains ». Les écoles devraient conserver leur site.