"Les effets de la réforme sur les résultats des élèves sont encore impossibles à établir" estime l'IGEN dans son rapport rendu public en juin 2016 sur l'efficacité pédagogique de la réforme des ryhtmes scolaires.
La variabilité des organisations retenue est importante, et réduit l'interprétation et la compréhension des impacts.
"Cela par manque de recul et en raison de la difficulté de choisir les bons indicateurs".
Dans ce bilan volontairement prudent, l'Inspection générale observe notamment "qu'à l'école élémentaire, des matières comme le français et les mathématiques ont été positionnées le matin et que les heures consacrées à ces domaines ont augmenté avec la réforme. En revanche, celles consacrées aux sciences, aux arts et à l'EPS ont diminué, mettant ces disiciplines "en danger".
En maternelle, la réforme a raccourci les temps d'apprentissage l'après-midi, réduisant ainsi le bénéfice obtenu avec la demi-journée supplémentaire. Le bilan serait toutefois "un peu plus positif" pour les Petites Sections de Maternelle...
Pour l'IGEN, il faut progresser dans le pilotage national et local, notamment dans la conception des emplois du temps. L'Inspection pointe les "insuffisances du cadre réglementaire" et la "diversité de l'accompagnement local". Elle révèle en particulier des pratiques très diverses concernant les APC, tant au niveau des organisations que des élèves ciblés.
Bénéficier de directives claires quant au cadre horaire des récréations
Inspecteurs de circonscription, recteurs et directeurs académiques ont surtout constaté une plus forte préoccupation de l'organisation, au détriment des enjeux pédagogiques. Ils ont relayé également la nécessité, pour faciliter et accompagner le pilotage local, de disposer de ressources complémentaires et de bénéficier de directives plus claires concernant le cadre horaire des récréations.